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02 37 47 22 33Imaginez un spécialiste, expert et passionné en porcelaine, Gustave voyagea une grande partie de sa vie en Chine, notamment à Jingde la "capitale de la porcelaine ». Au 19ème siècle, le service à thé chinois faisait l’objet de toutes les convoitises de la bourgeoisie. Gustave profita de cet engouement pour développer son commerce. Du thé en échange d’opium : Au 18ème siècle, la Chine est un grand exportateur de produits tels que la porcelaine, le thé et la soie mais les Chinois n’exigent guère de produits britanniques. Afin de corriger ce déséquilibre financier, l’Angleterre va déverser un poison, des cargaisons entières d’opium, en obtenant en 1773 le monopole de la vente en Chine. Dans les années 1830, l’Angleterre importe de la Chine 360 000 tonnes de thé par an mais elle y exporte plusieurs milliers de tonnes d’opium. Devant le ravage de l’opium sur le peuple chinois 1839, la Chine interdira l'importation et la consommation d'opium et détruira un stock de plus de 1.000 tonnes dans la ville de Canton. C'est le début de la première guerre de l’opium. A cette époque, le voyage pour la Chine était une véritable expédition et les séjours sur place se devaient d’être longs. Gustave de Bonneval se trouva rapidement plongé dans un spleen et l’ennui, avec pour seul loisir à Canton ses fréquentes visites dans les fumeries d’opium. La productivité et la qualité de la porcelaine chutent en raison des conséquences d’une addiction généralisée de la population à l’opium. Gustave sera un dommage collatéral, il y laissera sa santé et sa fortune. Lorsque la France se joint à la Grande-Bretagne dans ce conflit qui dure jusqu’en 1860, l’activité professionnelle de Gustave s’arrête brusquement mais son addiction à la drogue reste tenace. De retour à Bonneval, Gustave plonge dans un profond désœuvrement, dans l’abandon complet de son corps et de son esprit, on l’aperçoit parfois déambuler entre la chambre 11 et le fond du parc. Déprimé, malade et seul, une overdose eut raison de lui. On ne retrouvera aucune trace de son passage au château, excepté sa pipe à opium, signe de ses voyages en Chine, que vous pouvez admirer sur la commode de la chambre.
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